Une Loi qui a presque 40 ans 

En Belgique, il y a une Loi pour le don d’organes qui existe depuis super longtemps, depuis juin 1986 pour être précis. Elle a presque quarante ans !

Alors, quelle est l’histoire de cette loi ? Si quelqu’un vit en Belgique, ou y est officiellement enregistré depuis six mois ou plus, la loi imagine que cette personne est d’accord pour donner ses organes après sa mort. C’est un moyen super héroïque de laisser une empreinte positive derrière soi, en aidant d’autres personnes à vivre une vie meilleure.

Chacun peut choisir

Si tu ne te sens pas à l’aise avec cette idée, pas de panique ! La loi permet de dire « Non, merci » en s’inscrivant dans un registre national. Tu peux dire oui ou non, et tu peux même changer d’avis plus tard si tu le souhaites. C’est comme dire officiellement ce que tu veux faire de tes organes après ta mort. C’est important de faire part de ce choix aux médecins qui veulent savoir si tu souhaites ou non aider les autres avec un organe sain à la fin de ta vie.  

Parles-en avec tes proches

Si jamais rien n’est enregistré dans ce registre, les médecins demanderont à la famille quels étaient les souhaits de la personne décédée. C’est souvent une conversation difficile, surtout dans des moments tristes. Alors, c’est une bonne idée de réfléchir à ça et d’en discuter en famille.

Comment enregistrer ?

Depuis le 1er juillet 2020, c’est encore plus facile de partager son choix. Tes parents peuvent enregistrer leurs souhaits dans leur commune, chez leur médecin, ou même en ligne sur le site MaSanté.be ! Et pour les enfants ? Si tu as déjà choisi, tu peux aussi l’enregistrer dans le grand registre en allant à la commune avec tes parents ou ton tuteur. Et si tu n’as pas encore fait de choix, sache que tes parents pourront dire à la commune qu’ils s’opposent à ce que tu deviennes donneur, mais dès que tu seras majeur, c’est ton choix qui compte.

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