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Chaque étape du processus de préparation d’un organe avant d’arriver à son destinataire vise à garantir la sécurité et le succès de la transplantation. Les équipes médicales impliquées travaillent en étroite collaboration pour assurer une transition fluide et efficace de l’organe du donneur au receveur.
La préparation d’un organe avant qu’il n’arrive à son destinataire implique plusieurs étapes cruciales pour garantir sa qualité, sa sécurité et sa viabilité. Voici le processus typique de préparation des organes destinés à la transplantation :
1. Prélèvement de l’organe
Le prélèvement d’un organe se fait dans des conditions chirurgicales strictes par une équipe de chirurgiens spécialisés. Les organes sont prélevés le plus rapidement possible après la confirmation de la mort cérébrale ou cardiaque du donneur. Pendant cette procédure, les organes sont rincés avec une solution de conservation pour maintenir leur viabilité.
Le délai maximum entre le prélèvement et la transplantation est de :
4 heures pour un cœur / 6 heures pour l’intestin grêle / 10 heures pour des poumons / 12 heures pour un foie / 12 heures pour un pancréas / et 24 heures pour les reins.
Ces délais représentent la durée pendant laquelle l’organe peut-être maintenu dans des conditions optimales.
2. Évaluation de l’organe
Une fois prélevé, l’organe est évalué au niveau de sa qualité. Grâce au prélèvement de sang, il est possible de savoir de façon préventive s’il y a une diminution de la fonction de l’organe ou un risque d’infection. Par exemple, dans le cas d’un rein, des tests de fonction rénale sont effectués.
3. Trouver le receveur
Pendant que l’équipe médicale prépare le donneur, Eurotransplant débute sa recherche du receveur le plus compatible.
4. Conservation et transport
Les organes doivent être transportés rapidement du centre de donneur au centre de transplantation. Pendant le transport, les organes sont conservés dans des conditions optimales pour minimiser les dommages et prolonger leur viabilité. Ils sont placés dans des conteneurs spéciaux contenant de la glace et des solutions de conservation pour maintenir une température froide et stable.
5. Préparation du receveur
En parallèle à la préparation de l’organe et à son transport, le receveur se prépare également pour la transplantation. Cela inclut une évaluation médicale complète, des tests de compatibilité, et la préparation du patient à la greffe. Les patients peuvent également recevoir des médicaments immunosuppresseurs pour réduire le risque de rejet.
6. Transplantation
L’organe est directement préparé pour l’intervention dès son arrivée au centre de transplantation. Les chirurgiens effectuent la greffe en utilisant des techniques spécifiques à chaque type d’organe. Le processus doit être rapide et précis pour maximiser les chances de succès.
7. Suivi post-transplantation
Après la transplantation, le receveur est étroitement surveillé pour détecter des signes de rejet, d’infection ou d’autres complications. Le suivi médical continu est essentiel pour assurer le succès à long terme de la greffe.
Les critères pour qu’un patient puisse recevoir un organe dépend de différents facteurs médicaux, sociaux et logistiques.
Voici les principaux aspects à considérer :
Les listes d’attente pour la transplantation d’organes sont gérées au niveau national, et le processus d’attribution tient compte de nombreux facteurs pour assurer que les organes sont donnés à ceux qui en ont le plus besoin.
La Belgique a choisi de travailler avec Eurotransplant.
Eurotransplant est une organisation internationale qui joue un rôle crucial dans le domaine de la transplantation d’organes en Europe. Fondée en 1967 par le Professeur J.J. Van Rood, son siège est situé à Leiden aux Pays-Bas. Cette organisation à but non lucratif est chargée de la coordination et de la répartition des organes pour la transplantation entre plusieurs pays européens.
Coordination internationale :
Eurotransplant coordonne les activités liées au don et à la transplantation d’organes dans huit pays européens : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Croatie, la Hongrie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Slovénie. Cela permet un échange d’organes entre ces pays, ce qui accroît les chances de trouver des receveurs compatibles.
Les missions clés d’Eurotransplant sont :
1. Gestion des listes d’attente
L’organisation gère une liste d’attente centralisée pour chaque type d’organe (cœur, rein, foie, poumon, pancréas, et intestins). Les patients qui ont besoin d’une transplantation sont inscrits sur ces listes par leur médecins traitant. La répartition des organes se fait en fonction de critères médicaux, comme la compatibilité sanguine et tissulaire, la gravité de la maladie et l’urgence de la transplantation, la place dans la liste d’attente, et d’autres facteurs.
2. Allocation des organes
Eurotransplant utilise des algorithmes et des procédures établies pour allouer les organes de manière équitable et transparente, basés sur des critères médicaux. Ces procédures visent à maximiser les chances de succès des transplantations tout en garantissant une répartition équitable des organes disponibles.
C’est donc à Leiden, au siège d’Eurotransplant, que sont centralisées les données médicales, sérologiques et administratives des patients en liste d’attente pour la sélection du meilleur candidat à la transplantation lorsqu’un organe est disponible.
3. Soutien à la recherche et à l’éducation
En plus de coordonner les dons d’organes, Eurotransplant contribue à la recherche sur la transplantation d’organes et à l’éducation des professionnels de la santé. L’organisation partage des données et des résultats de recherche pour améliorer les pratiques de transplantation.
4. Coopération internationale
Eurotransplant travaille en étroite collaboration avec d’autres organisations et agences internationales pour promouvoir le don d’organes et faciliter les transplantations. Cela contribue à élargir le pool de donneurs potentiels et à améliorer les résultats des transplantations en particulier pour les cas rares comme un nouveau-né pour lequel il est très difficile de trouver un donneur.
5. Fonctionnement
Au sein des pays d’Eurotransplant chaque fois qu’un donneur est identifié, le coordinateur de transplantation de la personne décédée entre en communication avec Eurotransplant.
Il lui signale les caractéristiques médicales du donneur. Dès que le receveur est identifié, Eurotransplant prévient le coordinateur de transplantation du centre où la transplantation doit avoir lieu.
Eurotansplant communique toutes les données utiles au coordinateur de transplantation (heure du prélèvement, éloignement du donneur par rapport au receveur, moyens de transport de l’organe, etc.).
Lorsque la transplantation est réalisée, le coordinateur de transplantation avertit Eurotransplant qui retire alors le patient qui vient d’être greffé de la liste d’attente.
Les organes sont répartis par Eurotransplant mais certains organes comme le cœur, les poumons, le foie et le pancréas seront d’abord proposés en Belgique. C’est seulement en cas de demande très urgente que ceux-ci peuvent être envoyés à l’étranger. De même, la Belgique peut recevoir un organe de l’étranger, en cas de demande urgente. La solidarité entre les pays est nécessaire pour ne pas perdre de patients sur la liste d’attente.
Depuis le 13 juin 1986, la Belgique s’est dotée d’une loi concernant le don d’organes. Celle-ci repose sur le principe du consentement présumé. Cela signifie, sauf indication contraire, que chacun est considéré comme un donneur d’organes potentiel après son décès. Pour ceux qui souhaitent s’assurer que leur volonté soit respectée, il est recommandé de s’enregistrer pour indiquer si l’on est favorable au don d’organes, ou au contraire si l’on refuse.
De plus, parler avec sa famille de ses intentions peut aider à éviter des malentendus au moment critique.
Cette législation vise à augmenter le nombre d’organes et de matériel corporel humain (tels que les valves cardiaques, les cornées, la peau, les os, …) disponibles pour les transplantations, tout en respectant les droits individuels des citoyens.
Les principaux aspects de cette loi sont :
En effet il existe 4 options en matière de don :
1. Le don d’organes nobles, à savoir le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas et les intestins afin de sauver et d’améliorer des vies.
2. Le don de matériel corporel humain*, comme les valves cardiaques, les cornées, la peau, les os… à des fins de transplantation sur une autre personne.
3. Le don de matériel corporel humain pour aider au développement de thérapies innovantes. Fabrication de nouveaux traitements ou médicaments visant à soigner certaines maladies telles que Alzheimer ou certains cancers notamment.
4. Le don de matériel corporel humain pour contribuer à la recherche scientifique.
Il s’agira par exemple de prélever une tumeur, un lobe de foie malade, des cellules cancéreuses, un ganglion, qui pourront alors être analysés par les chercheurs pour mieux identifier les causes d’une maladie et rechercher de nouveaux traitements.
1453 | patients sur la liste d’attente organe active le 1er Janvier 2024 |
1045 | Nouveaux patients sur liste d’attente en 2023 |
1060 | transplantations d’organes provenant de donneurs décédés en 2023 |
11.754.000 | habitants en Belgique |
En plus des organes, plusieurs types de tissus peuvent également être transplantés pour traiter diverses affections médicales ou blessures. Les greffes de tissus ont des applications variées, et les tissus transplantés proviennent généralement de donneurs décédés. Voici quelques-uns des tissus les plus couramment transplantés :
1. Cornée
La greffe de cornée est l’une des transplantations de tissus les plus courantes. Elle est utilisée pour restaurer la vision chez les personnes ayant des problèmes cornéens, comme les cicatrices, les ulcères ou d’autres lésions.
2. Os et cartilage
Les greffes d’os et de cartilage sont utilisées pour des chirurgies orthopédiques, comme la reconstruction articulaire, le remplacement de segments osseux, ou le traitement de fractures complexes. Les greffes osseuses peuvent aussi aider à renforcer des structures après des chirurgies majeures.
3. Tendons et ligaments
Les greffes de tendons et de ligaments sont souvent employées pour réparer des blessures sportives ou des déchirures. Par exemple, la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) peut être réalisée à l’aide de tissus de donneurs.
4. Peau
Les greffes de peau sont principalement utilisées pour le traitement des brûlures graves ou des lésions cutanées étendues. Elles peuvent aussi être utilisées pour aider à la cicatrisation des plaies.
5. Valves cardiaques
Les greffes de valves cardiaques sont une alternative aux valves artificielles pour les patients nécessitant une réparation ou un remplacement de valves endommagées.
6. Vaisseaux sanguins
Les greffes de vaisseaux sanguins sont utilisées pour les chirurgies de revascularisation ou les reconstructions vasculaires.
7. Membranes amniotiques
Les membranes amniotiques, provenant du placenta humain, peuvent être utilisées pour des greffes de tissus, notamment dans la chirurgie ophtalmique ou pour aider à la guérison des plaies.
Les greffes de tissus, comme les greffes d’organes, nécessitent des protocoles stricts de sécurité pour s’assurer que les tissus transplantés ne présentent pas de risque d’infection ou de rejet. Les procédures de préparation et de conservation des tissus sont conçues pour maintenir la viabilité et la sécurité des tissus transplantés. Les receveurs de greffes de tissus peuvent également nécessiter un suivi médical régulier pour assurer la réussite de la greffe.
De nombreux organes peuvent être transplantés pour traiter des maladies graves ou des défaillances organiques. Vous trouverez une liste des principaux organes qui peuvent être transplantés.
1. Rein
Le rein est l’organe le plus fréquemment transplanté. Les greffes de rein sont courantes chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale terminale ou de maladies rénales chroniques qui nécessitent une dialyse régulière.
2. Foie
Le foie peut également être transplanté. Les greffes de foie sont utilisées pour traiter des maladies comme la cirrhose, l’hépatite, ou les cancers du foie. Le foie a la particularité de pouvoir être greffé partiellement, ce qui permet le don de foie par un donneur vivant.
3. Cœur
Les greffes de cœur sont nécessaires pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère ou de maladies cardiaques irréversibles. Elles peuvent sauver la vie de patients qui ne répondent pas aux traitements médicaux conventionnels.
4. Poumon
Les greffes de poumon sont utilisées pour traiter des maladies pulmonaires graves, comme la fibrose pulmonaire ou la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). On peut transplanter un ou deux poumons selon les besoins du patient.
5. Pancréas
Les greffes de pancréas sont généralement réalisées chez les patients atteints de diabète de type 1 sévère, souvent en combinaison avec une greffe de rein. Cela peut aider à restaurer la production d’insuline et à améliorer le contrôle du diabète.
6. Intestins
Les greffes d’intestins sont moins courantes mais peuvent être nécessaires pour des patients avec des problèmes intestinaux graves, tels que la maladie de Crohn.
7. Multiviscérale
Les greffes multiviscérales impliquent la transplantation de plusieurs organes abdominaux, comme le foie, les intestins, le pancréas, et d’autres, généralement dans des cas de maladies complexes ou de cancer.
8. Cornée
Bien que techniquement un tissu plutôt qu’un organe, les greffes de cornée sont courantes pour traiter des problèmes de vision ou des lésions cornéennes.
Chaque type de transplantation nécessite des procédures et des critères spécifiques. Les organes peuvent provenir de donneurs décédés ou de donneurs vivants, selon le type d’organe et la condition du receveur. La réussite de la transplantation dépend de nombreux facteurs, dont la compatibilité, le suivi médical, et le respect des traitements post-transplantation.
La procédure du don et de la transplantation est complexe et implique plusieurs étapes importantes pour assurer la sécurité du donneur, du receveur et la réussite de la transplantation. Voici un aperçu du processus en Belgique :
1. Identification du donneur
La procédure commence par l’identification d’un donneur d’organes potentiel. Cela se produit généralement lorsque qu’une personne est en mort cérébrale ou cardiaque à l’hôpital dans un service critique. Le médecin informe le coordinateur de transplantation du centre de transplantation avec lequel il collabore. Celui-ci consulte en premier lieu le Registre National afin de vérifier si aucune opposition n’a été émise. En l’absence d’opposition au Registre, le professionnel de santé contrôle si aucune opposition n’a été exprimée d’une autre manière. Pour cela, un contact est pris avec la famille. Dans tous les cas, la volonté du donneur est scrupuleusement respectée.
2. Déclaration de décès
Le diagnostic de mort cérébrale ou cardiaque est daté et signé par trois médecins différents qui n’appartiennent pas à l’équipe de transplantations. Il est obligatoire que ce document figure dans le dossier médical et qu’il soit conservé pour une durée de 10 ans.
Quelle est la différence entre mort cérébrale et mort cardiaque ?
La mort cérébrale se réfère à l’arrêt irréversible de toutes les fonctions du cerveau qui contrôlent des fonctions vitales comme la respiration et les réflexes de base.
Les personnes atteintes de mort cérébrale ne peuvent pas respirer de manière autonome, n’ont aucun réflexe cérébral, et ne montrent aucune activité cérébrale mesurable.
La mort cérébrale est souvent le résultat d’un traumatisme sévère à la tête, d’un arrêt cardiaque prolongé, ou d’un accident vasculaire cérébral majeur.
La mort cardiaque, ou arrêt cardiaque, se produit lorsque le cœur cesse de battre et que le sang ne circule plus vers les organes, y compris le cerveau. La mort cardiaque entraîne rapidement un manque d’oxygène dans le cerveau, ce qui conduit à la mort cérébrale.
3. Évaluation du donneur
Une fois le consentement explicite ou implicite confirmé, une évaluation médicale approfondie est effectuée pour déterminer quels organes sont viables pour le don. Cela inclut des tests pour vérifier l’absence de maladies transmissibles, de cancers, ou d’autres conditions qui pourraient compromettre la sécurité du receveur.
En collaboration avec l’équipe de coordination locale de don, le coordinateur de transplantation prend connaissance du dossier complet du patient :
Une fois les informations collectées, un dossier « donneur » est constitué afin de pouvoir entrer en contact avec Eurotransplant. Ce travail est réalisé en collaboration étroite avec les médecins et les équipes infirmières du service où le donneur est admis.
4. Recherche d’un receveur compatible
Lorsque les organes disponibles sont identifiés, Eurotransplant recherche le receveur le plus adapté sur base de l’urgence médicale, du temps d’attente, de la compatibilité telle que le groupe sanguin et le typage tissulaire.
5. Prélèvement des organes
Le prélèvement d’organes se fait dans des conditions chirurgicales strictes pour garantir la sécurité et la qualité des organes. Lors du prélèvement les chirurgiens prélèveront toujours en premier lieux les organes thoraciques et ensuite les organes abdominaux. Les organes thoraciques doivent être transplantés le plus rapidement possible. Les organes sont ensuite acheminés le plus rapidement possibles vers les hôpitaux des receveurs.
C’est le coordinateur de transplantation qui assure la coordination en fonction des organes qui peuvent être prélevés, du planning, et parfois de l’instabilité du donneur. Il ou elle participe aux prélèvements et coordonne les équipes externes. C’est le trait d’union entre les équipes de prélèvement et les équipes de transplantation.
A la fin de la procédure du don, le chirurgien établit un rapport détaillé de l’anatomie des organes prélevés en vue d’une transplantation à l’attention des équipes chirurgicales qui effectueront les transplantations.
Après le prélèvement des organes, les équipes responsables du prélèvement de tissus (os, peau, cornées,…) assurent la suite de la procédure, s’il n’y a pas de refus.
C’est la responsabilité du coordinateur d’emballer les organes et d’organiser le transport vers les centres de transplantation.
6. Transplantation
La transplantation est effectuée par des chirurgiens spécialisés dans la greffe d’organes. L’opération dépend du type d’organe à transplanter (cœur, rein, foie, poumon, etc.), mais elle implique généralement de retirer l’organe malade du receveur et de le remplacer par celui du donneur. Après la transplantation, le receveur est suivi au service des soins intensifs et la médication contre le rejet est démarrée.
7. Suivi post-transplantation
Le suivi est crucial pour la réussite de la transplantation. Les receveurs doivent prendre des médicaments immunosuppresseurs à vie pour prévenir le rejet de l’organe. Ils sont également soumis à des contrôles réguliers pour surveiller leur santé et détecter tout signe de rejet ou de complications.
8. Soutien psychologique et social
Le processus de transplantation peut être stressant pour le receveur et sa famille. Du soutien psychologique et social est souvent offert pour aider les receveurs à s’adapter à leur nouvelle vie avec un organe transplanté.
Chaque étape du processus est conçue pour assurer la sécurité et la réussite de la transplantation, ainsi que pour respecter les souhaits du donneur et les besoins du receveur.
Outre le consentement présumé, il y a des critères et des conditions pour déterminer si une personne peut être donneur. Voici les principaux éléments qui sont pris en compte :
1. État de santé: Pour être donneur d’organes, la personne doit être en bonne santé générale. Certaines maladies ou conditions médicales peuvent rendre le don impossible. Par exemple, des maladies infectieuses aigues (Covid) ou des cancers peuvent être des contre-indications au prélèvement pour le don d’organes.
2. Décès : Il est possible d’être donneur en cas de mort cérébrale et mort cardiaque. Comme le temps compte et qu’il faut aller vite, le donneur potentiel est généralement admis dans un service critique (urgences, soins intensifs, salle d’opération…) à l’hôpital.
3. Âge: Il n’y a pas d’âge limite strict pour le don d’organes. Ce qui compte, c’est l’état biologique des organes et leur viabilité. Les organes des personnes âgées peuvent être utilisés si leur fonctionnement est adéquat.
Le poids et la taille joueront également un rôle, surtout pour des organes comme le cœur, les poumons et le foie. Un petit cœur ne sera peut-être pas adapté à une personne de grande taille et inversement.
4. Consentement familial: Suite au décès de la personne, la banque de données est consultée pour le don d’organes et de matériels corporel humain. Si la personne n’a pas enregistré ses souhaits, la question est alors posée à sa famille, même si le consentement est présumé. Dans ces moments émotionnels, c’est une décision qui peut s’avérer difficile pour les proches. Il est donc important d’enregistrer ses souhaits en matière de don d’organes et de matériels corporel humain
5. Donneurs vivants: En plus du don après décès, certaines personnes peuvent donner un organe de leur vivant, comme un rein ou une partie du foie. Dans ces cas-là, des critères spécifiques s’appliquent, incluant une évaluation médicale et psychologique approfondie.
Au sujet du don d’organes de son vivant, la loi requiert que le donneur ait 18 ans ou plus et qu’il y consentement. Le médecin informera toujours le donneur au sujet des conséquences physiques, psychologiques, familiales et sociales. Cette décision doit être prise par le donneur de façon libre et consciente. Ceci doit se faire par écrit, devant un témoin majeur, et ce dans un but altruiste.
Le consentement peut être révoqué à tout moment.
Il est important de préciser qu’il est de la responsabilité du médecin qui envisage de prélever, de veiller à ce que toutes les conditions légales soient réunies (ex : preuve du consentement, vocation altruiste du don, âge du donneur, …).
La loi a établi qu’un donneur vivant qui fait don d’un rein ou d’un morceau de foie en vue d’une transplantation bénéficie d’un suivi médical gratuit pendant dix ans.
6. Compatibilité: La compatibilité entre le donneur et le receveur est un autre critère crucial. Cela concerne le groupe sanguin, les typages tissulaires et d’autres facteurs médicaux. Ceci est essentiel pour réduire le risque de rejet par le receveur.